mardi 24 avril 2012

Lettre du 11/11/2008


11/11/2008
 

Madame, (ou Monsieur selon),
                                                                                             


Décryptage : Ce qui est entre crochet ([…])est exclusif ou semi exclusif (par affinité) ; les post-scriptum adressés à une tierce personne que celle de l’en-tête de page est exclusif,  le reste des courriers pouvant l’être ou ne pas l’être ; les Essais et les réflexions philosophiques sont communs.
L’utilisation du vous peut signifier celui du vouvoiement et/ou celui de la 2ème personne du pluriel, c’est selon…

Conseils de lecture : C’est dense (synthétique) mais digeste…
Lisez tout d’en l’ordre, sans discontinuer, que ce soit pour les passages agréables ou moins …
Mis à part l’Essai « Rêvons ensemblE, » je vous rappelle que c’est du courrier confidentiel.

La dernière page (donc à lire en dernier) est importante…





Rêvons ensemblE


Veuillez trouver dans ces pages des sujets éclectiques pouvant peut-être vous inspirer.

Vous saurez trier les fruits de mes pensées réflexives. S’ils sont mauvais, oubliez les. S’ils sont médiocres, vous n’aurez pas de mal à trouver mieux. S’ils sont bons, amendez les. S’il en est ne serait-ce qu’un seul  de providentiel…sachez le partager avec tous ceux qui y adhèrent et qui le souhaitent pour le(s) perfectionner et le(s) faire aboutir. 
.

1 Concernant les délais de paiement entre entreprises ou  entre l’Etat et des Entreprises, nombreux sont ceux qui s’accordent à dire  que les délais excessifs de paiement constatés peuvent nuire au bon fonctionnement des sociétés, à commencer par les TPE et les PME. Cela est une réalité en dépit des lois qui existent, car les fournisseurs n’osent pas faire de relances, confrontés qu’ils sont à la menace de ne pas être reconduits lors d’ultérieures offres, surtout si celles-ci constituent une partie importante   de leur chiffre d’affaire (C.A.)
Est-il permis d’imaginer un type d’organisme certifié (public, privé ou mixte selon la culture de ceux qui le mettront en place)(les uns s’attacheront à éviter le clientélisme et la corruption, les autres les favoritismes et les passes droits) et dont le rôle serait de contrôler et éventuellement de récupérer les montants dus par les « pots de fer » aux « pots de terre » ?
Par exemple, en contraignant les clients, sur des bases ébauchées ci-dessous, à déclarer des montants seuils à cet organisme de contrôle afin que celui-ci veille au bon règlement dans le temps des factures non litigieuses.
L’effet seuil pourrait être de 1000€ HT par facture pour une société nouvelle ou au C.A. < 50000€ HT ou bien serait de plus 5000€ HT de factures annuelles cumulées pour la première catégorie (TPE). Ainsi plusieurs catégories pourraient être proposées…



2 Concernant l’ascenseur social en panne
Dans le monde moderne actuel, force est de constater que d’une façon générale, certaines valeurs comme celle de la volonté d’apprendre, la qualité du service rendu à autrui, et le respect en général, sont méprisées aussi chez certains des nouvelles générations, tantôt par défaut d’éducation, tantôt par manque de repères, tantôt certes par une souffrance vécu et/ou ressentie, ou par manque de visibilité au niveau professionnel.
En effet, il me semble, que l’obtention de diplômes, outre le fait que dans certains secteurs d’activité un diplôme soit indispensable, sont dévalorisés par rapport au salaire minimum pour lequel nul diplôme n’est nécessaire.
De nos jours, nombreux sont des  jeunes qui voient mal pourquoi faire des études ou réaliser une formation professionnelle, surtout s’ils n’ont pas la maturité d’envisager par là leur avenir, prétextent souvent le faible écart salarial entre personnes diplômées et le SMIC.

Exemple : Si vous deviez, comme n’importe quel citoyen, conseiller  à votre (petit)neveu de rentrer dans le secteur de la boucherie. Quel diplôme lui faudrait-il pour  espérer toucher x % de plus que le SMIC. Quelle lisibilité peut-il espérer en tant que salarié d’une petite structure ou d’une grande ?
Y a-t-il pour chaque secteur d’activité (codes APE différents), des listes de diplômes avec l’espoir d’objectifs de salaires ou   bien faut-il chercher dans des conventions collectives absconses un début de réponses ?
Est-il permis d’imaginer une meilleure visibilité dans la corrélation diplômes/secteurs d’activité ? Tout en laissant dans certaines professions la liberté à des non diplômés d’accéder à un emploi souhaité à un salaire négocié avec le recruteur, quitte à valider les acquis professionnels et/ou passer  des équivalences de diplômes (formation continue) devenus plus gratifiants/secteur d’activité vis à vis de la grille salariale et de la petite ristourne au niveau des charges sociales sur la partie salariale qui suit.
Les patrons s’y retrouveraient aussi par une meilleure motivation, une meilleure compétence de leurs salariés.
Les salariés y verraient là une meilleure reconnaissance de leurs efforts.
Pourrait s’ajouter à cela la réflexion de l’essai III sur des quotas de compétence requise pour certaines professions si cela ne constitue pas quelque chose de trop lourd à gérer.
Enfin, ceci permettrait une augmentation des salaires davantage « au mérite ».
Est-il permis d’imaginer par ailleurs de moduler les  charges sociales salariales concernant la formation (professionnelle) qui deviendraient plus élevées pour les salariés moins diplômés de telle sorte qu’en plus d’un  accès possible à une case de rémunération plus élevée, l’Etat apporterait ainsi, certes modestement, sa contribution à l’avancée méritocratique du citoyen dans la Société.
Est-il permis d’imaginer parallèlement, que l’augmentation des salaires se fasse plus harmonieusement, car dans  certains cas, il peut être dommage de constater une paupérisation de la classe moyenne généralement plus diplômée du fait d’une augmentation du seul salaire minimum, la légitimité d’un diplôme reconnu à l’emploi occupé servant alors à l’appartenance à une grille salariale indexée par rapport au salaire minimum.
Rq : Ceci est une réflexion probablement à mûrir, car une application trop brutale pourrait être préjudiciable à la survie d’entreprises qui n’auraient pas eu le temps de s’y adapter.



3 Le problème de surendettement des ménages se retrouve dans les différentes strates sociales, ce qui signifie que le manque d’argent des personnes endettées est un critère nécessaire mais pas exclusif (à la classification de surendettement). En effet, à budget et situation familiale comparables, certains citoyens sont endettés, d’autres sans forcément nager dans l’opulence, s’en sortent mieux.
A cela plusieurs explications dont deux m’apparaissent importantes.

A/ Certains de nos concitoyens sont de « purs produit de consommation », c'est-à-dire qu’ils sont « victimes » d’une véritable addiction, d’impulsions acheteuses souvent irrationnelles.
Est-il permis d’imaginer une meilleure détection et prise en charge de ce problème, en regardant ce qui se fait à l’étranger pour mieux y remédier, peut-être en s’appuyant sur des associations et leur savoir faire en la matière?
Au niveau du repérage, est-il permis d’imaginer une déclaration obligatoire par les organismes de crédit à une entité centralisatrice (B.D.F .?) des différents organismes de crédit qui s’y obligeraient selon des critères à définir (comprenant bien sûr la commission sur le surendettement et d’autres organes existants).
B/ Certains de nos concitoyens ne savent pas gérer un budget familial comme nos anciens, souvent parce qu’on ne leur a tout simplement pas appris.
Est-il permis d’imaginer, dans le cadre de l’éducation nationale, dés la fin du primaire, et de manière ludique et dépaysée si possible, à tenir une  comptabilité basique familiale, avec une colonne rentrée d’argent (crédit) et une colonne dépenses, sortie d’argent (débit) dans des pages mensuelles.
Peut-être même que l’éducation nationale pourrait offrir un tel cahier comptable à chaque élève et lui expliquer que rares sont les gens qui réussissent socialement sans tenir ainsi leurs comptes, ce qui, j’en suis convaincu, est relativement vrai, et fera réfléchir, j’espère favorablement, nos bambins sur l’intérêt de ce précepte.
Une piqûre de rappel, sous forme de jeu de rôle par exemple, pourrait être réalisée au collège où il pourrait être bon de les aviser de ce que signifie se porter caution de quelqu’un.
Puis en 2nde arriver à des cas simplifiés de comptabilité d’entreprises ou d’artisans,…si vous l’estimez utile.



4 Les élites politiques sont souvent considérées comme étant loin de certaines préoccupations du peuple, et un décalage semble leur être reproché entre leurs intentions affichées et leurs actes, (sachant cependant qu’à l’impossible nul n’est tenu), d’où probablement sa méfiance à leur égard. La démocratie participative semble réduire cet écart, encore faudrait-il qu’ils fassent part à l’opinion publique des solutions intéressantes (mais pas que de leur point de vue) apportées aux problématiques (sans forcément feindre d’ignorer ou d’isoler leurs auteurs quelquefois par ailleurs), ainsi que de leurs critiques constructives et contre propositions afin que l’opinion puisse être mieux éclairée, sans faux semblants (démagogie, projet irrationnels, relevant plus du fantasme que de la réalité des contextes économiques, sociaux, psychologiques…) afin que les prises de positions se fassent  démocratiquement ; le peuple ainsi avisé désignera alors le candidat avec ses qualités et ses défauts, l’estimant plus à même de diriger la communauté.

Est-il permis d’imaginer de faire mentir COLUCHE lorsque celui-ci affirmait (à moins que ce ne soit de l’observation ? ) :  »(La dictature, c’est ferme ta gueule !) La démocratie c’est cause toujours ! », caricaturant en cela l’un des deux principaux écueils paradoxaux mais possibles de quasiment toute démocratie  (je ne prétends pas forcément qu’il le soient, mais qu’il faut en prendre garde) :
Ainsi le peuple observe-t-il, à différents niveaux de l’échelle politique (local ou autre) et souvent sous différentes époques, que :
-          D’un côté, un élu affairé qui en oublie de se mettre suffisamment à l’écoute  des autres qui ressentent cela comme de l’arrogance, bien qu’il ne puisse lui être globalement reproché d’appliquer ses idées dans la mesure où il en a une vision claire puisqu’il a été légitimé par le peuple pour cela.
-          Rq : Le manque de concertation ou de respect de la démocratie à l’intérieur même des partis est aussi souvent regrettable et navre souvent son dirigeant, la plupart de ses partisans ainsi que ses adhérents ? Rq :  Exceptés souvent les plus hargneux (fin de la remarque).
-          Une opposition, ou des partis non aux affaires, qui, mue parfois par une rancœur tenace et à l’esprit de revanche ou en mal d’existentialité ne sachent que s’opposer et/ou nuire à la mise en place d’une politique confiée à un élu du peuple, dénaturant en cela l’esprit de la Démocratie, Rq : Bien qu’il faille peut-être parfois mettre en garde l’exécutif et être entendu sur certaines appréhensions ressenties sur tel ou tel projet.
-          Par ailleurs, des attaques pas toujours constructives ne sont pas uniquement l’apanage des gens qui ne sont pas en charge des responsabilités d’une collectivité.
·         A moins que tout cela fasse partie d’un « jeu » qui me dépasse.
-           
De ce point de vue là, il est parfois dommage sur des sujets importants (je sais, ils le sont tous : H) de ne pas avoir plus souvent de débats Politiques montrant au peuple que ni les uns ni les autres ne les oublient en dehors de toute campagne, mettant en exergue leur capacité et leur désir de défendre des projets, des perspectives pouvant être débattus.
A moins que ce ne soient les médias qui s’attachent parfois davantage aux petites phrases qu’au débat de fond, privant la population de sujets intéressants.

Rq : Les rôles semblent interchangeables, les uns étant à une place donnée  font souvent l’inverse de ce qu’ils auraient souhaité que les autres fassent, et vice-versa ; l’agressivité, d’active pouvant être commutée à passive selon les destins de chacun. De là à dire que cela correspond à un schéma délétère préétabli afin d’accéder au pouvoir ou de gouverner enseigné par certains auteurs comme MACHIAVEL qui décrit dans un passage l’art de ne pas partager des informations stratégiques dans le but d’en user de façon partisane, il n’y a qu’un pas… Mais cette époque est partiellement révolue, (bien qu’il ne soit peut-être pas toujours souhaitable qu’elle le soit totalement, pour exemple, trop de transparence peut parfois ne pas sembler saine, n’est-ce pas ?).
L’autre facteur de taille rentrant en jeu étant les intérêts partisans et les retombées importantes dont il est certainement difficile de s’absoudre pour des Hommes politiques.




5 Concernant les mesures à prendre par rapport à la crise, nombreuses ont été vues et reprises dans les journaux et/ou par vous-même, telles que :
Refonte du système de surveillance des grandes banques
Meilleure évaluation des risques
Contrôle des crédits revolving
Relever et surtout faire respecter les exigences minimales d’accès aux crédits.
L’interdiction de vendre des titres non détenus à découvert (pratique préférée des fonds spéculatifs) en période de crise.
Diminuer l’accoutumance à l’endettement et au crédit.
Normes comptables à réviser et à harmoniser, déjà partiellement réalisé.
Gaspillage consumériste érigé en système
La cupidité effrénée d’une minorité dirigeante
Précarisation des classes moyennes
Stopper certaines dérégulations
Stocks options à plafonner, peut-être introduire pour leurs calculs de nouveaux critères liant, à périmètre constant, la prise en compte la variation des  effectifs de la société, l’augmentation de son chiffre d’affaire, l’augmentation des bénéfices, surtout du Revenu Brut d’Exploitation (à périmètre constant probablement) .
Lutte contre les paradis fiscaux
Lutte contre la spéculation stérile vis-à-vis du besoin des entreprises…



6 En plus des mesures qui doivent être prises sur proposition des Ministres qui en ont la charge et des gens qui en ont compétence dans chaque parti, et qui l’auront fait savoir, en plus de l’écoute des collectivités locales, concernant la désertification médicale, partant du principe qu’il est plus difficile d’apprécier quelqu’un, quelque chose ou quelque lieu que l’on ne connaît pas, Est-il permis d’imaginer de proposer un (dernier) stage en milieu rural aux étudiants de médecine si c’est compatible avec leur emploi du temps de leur cursus (dans les secteurs où leurs collègues déjà installés y consentiraient), ou de façon optionnelle mais rémunéré, car je pense qu’un étudiant encore dans les « paillettes » d’une ville universitaire qui lui auront fait parfois délaissé sa campagne d’origine, pourrait apprécier la qualité de vie de la campagne et qui sait, l’adopter !
:


7 De nombreux logements sont vacants et non accessibles pour une raison respectable de propriété individuelle.
Est-il permis d’imaginer une taxe pour les logements non habités (pas pour les résidences secondaires qui justifieraient de notes d’électricité, d’eau.. ou qui seraient à la vente sans acquéreurs, souvent en dehors des métropoles où les logements sont manquants). Cette taxe serait équivalente à la taxe foncière ou à la taxe d’habitation la première année d’inoccupation, le double l’année suivante, etc.
Il faudra bien sûr veiller à quelques exceptions, car la loi est la loi, devenant ainsi parfois injuste sans cela.



8 L’idée d’une régulation des marchés semble unanimement acquise, du mois dans la classe politique raisonnable française voire internationale…on ne peut que s’en féliciter !
La conjonction de circonstances (les évènements) et de talents ( faisant référence aux éminents Hommes politiques français qui sont aux commandes d’institutions internationales (Union Européenne et FMI entre autres) n’est-elle pas l’ occasion inestimable de voir l’ensemble des bonne volontés se mettre au service de leur soutien pour envisager le meilleur ?







Service après doN


Il est d’actualité de fustiger le néo-libéralisme, son courtermisme, sa recherche de la meilleure rentabilité, mu par sa rapacité présumée. Attention de ne pas avoir une vision trop restrictive du problème...
Tel industriel qui licencie (par wagons entiers parfois) pour délocaliser ou mettre plus de machines automatisées ! S’est-il posé la question de la souffrance engendrée chez les familles concernées ou ne verra-t-il que son intérêt ?  Mais peut-être est-il dans l’obligation de le faire, que la survie de son entreprise en dépend? Souvenez-vous de cet industriel généreux qui avait résisté de son mieux à la concurrence étrangère, une entreprise de chaussures en LOZERE, me semble-t-il ? Il a tenu bon un certain temps mais n’a pas pu résister à la fin tragique de son entreprise dans laquelle il était apprécié par l’ensemble de ses salariés et s’est donné la mort. Rien n’est simple. Mais à plusieurs, des solutions existeront.

A une échelle différente, le consommateur (niveau micro-économique) qui préfère aller chez le discount le plus proche ou acheter sur internet au meilleur prix ce dont il a besoin ou ce dont il a envie, ne sera-t-il pas mu, à son échelle, par une rapacité inconsciente en cherchant à faire systématiquement des économies ?
S’est-il posé la question de la souffrance subie sur un personnel surexploité tout le long de la chaîne de production et de commercialisation (comment pourrait-il le savoir d’ailleurs), ou ne verra-t-il que son intérêt ? Peut-être est-il dans la nécessité de le faire, peut-être n’a-t-il plus le choix pour survivre?

Le soucis, c’est que l’Homme a perdu le sens du raisonnable, les causes peuvent en être débattues, mais elles sont globalement liées à l’égoïsme, à l’hédonismes, à l’orgueil ; et dés lors , dans ses choix, il favorise la facilité (égoïsme) à l’effort (altruisme). Des solutions existent sans que cela doive devenir un dilemme cornélien de l’esprit par une meilleure prise de conscience de l’acte d’achat.

Si tant de gens ne voient que leur intérêt alors qu’ils ont encore le choix de consommer différemment, mais que (pour des raisons diverses qui feraient l’objet d’une autre réflexion), ils « poussent » les prix à la baisse, suivi en cela par les distributeurs (internet en tête), puis par les producteurs, puis par des politiques qui voient par le bas la principale solution à la souffrance populaire réelle et/ou ressentie…bilan, la masse faisant (niveau macroéconomique), on assiste à une accélération du cercle vicieux destructeur de bien-être social et d’emploi et d’Humanité.

Car du microéconomique, le problème devient un jour macroéconomique.
Qui s’est réellement posé la question de savoir qui a fait la poule, qui a fait l’œuf ?
S’il y a eu cette prise de conscience par quelques économistes, quelles sont leurs solutions ?

Connaissez-vous beaucoup de personnes qui ayant les moyens préfèrent payer à qualité comparable un produit plus cher ?
Connaissez-vous beaucoup de personnes qui ayant le choix moral préfèreront se priver ou reporter l’achat d’un DVD ou de musique plutôt  que le graver, même si le copiage est devenu illégal entre temps, qui a renoncé à la « banalisation de l’interdit moral » ?
Connaissez-vous beaucoup de personnes qui ayant les moyens de la faire achèteront plus cher un produit »bio » ou du matériel respectueux de la nature, qu’un produit équivalent issu de l’hyperconsommation ?
Connaissez-vous beaucoup de personnes qui ayant le choix moral d’enseigner à leurs enfants que l’eau désaltère mieux que des boissons sucrées ? (Le but n’est pas ici de transformer la population en ascètes : H). Nos anciens avaient cette intuition, ou ce bon sens que le marché de consommation a su reléguer à une notion de désuet, préférant imposer à coup de matraquage ses produits (ce dont on comprend la logique économique par ailleurs).

Il semble maintenant plus difficile, si bien évidemment elles vous agréent, de créer de nouvelles taxes (TVIPS surtout) dans un contexte économique dégradé, avec des difficultés liées au pouvoir d’achat. Cependant, ceci peut-il servir de prétexte à l’immobilisme ?  C’est vous qui voyez !


En effet, la focalisation sur le pouvoir d’achat, qui nous est chère à tous, n’est-elle pas en l’occurrence un piège dans lequel il ne faut pas tomber d’une certaine façon?
C’est entre autres choses le parallèle que j’aperçois, dans ce qu’avait pointé du doigt un autodidacte nommé ROUSSEAU, lui-même, dans son « Contrat sociaL » de 1762, en nous mettant en garde de ne confondre la volonté générale (issue de la raison un minimum dépassionnée) et la volonté de tous (somme des volontés individuelles)? La voie du milieu se situe certainement  entre la dualité  citoyenneté - individualisme, et il convient à ceux qui en ont la compétence et la charge d’en débattre, puis avisés par différents sons de cloches, éclairés par des lumières venant d’angles différents, de choisir la meilleure voie… (donc à vous !?).
Le soucis du pouvoir d’achat pour la population est légitime s’il n’est pas calculateur (consciemment ou inconsciemment), car demander un effort à certaines personnes en souffrance semblerait cruel. Pourtant, la souffrance n’est-elle pas quelque part un résultat d’efforts réfutés plus avant par des responsables qui par embourgeoisement moral ( reposant sur leurs certitudes, des habitudes…), qui par souci de plaire (démagogie), qui par ignorance, qui par flemme (laxisme), qui pour moultes raisons plus ou moins avouables n’auraient pas (ou mal) réalisé ce que l’on attendait d’elles ?
Ne serait faire fi de la vertu du juste effort, qui, quoiqu’on en pense, semble être une nécessaire réalité inhérente à la condition humaine ?
Si c’est un scrupule excessif qui bloque la réalisation d’effort à demander au peuple (que ce soit du côté pro-ou anti-gouvernemental), c’est tout à leur honneur, certains pouvant craindre pour l’intérêt commun une surcharge fiscale difficilement supportable en temps de crise. Mais… Tout d’abord, les crises sont cycliques et passagères, et certaines craintes doivent-elles obérer les perspectives d’évolution souhaitable pour les populations ? Ensuite, en ce qui concerne les 3 T.V.I.  , leur but étant aussi d’orienter le marché vers une consommation plus vertueuse, cela pouvant se faire si des produits de substitution existent à usage équivalent, pour un effort financier supportable par le consommateur (qui peut parfois effectivement être pallié par un bonus raisonnable), ne  pensez-vous qu’ellepuisse créer de nouveaux emplois ? Si le présent a quelque part pour vous une valeur providentielle, pensez-vous que cela soit à un camp plutôt qu’à un autre de le présenter au peuple, sous prétexte que l’un est au pouvoir et/ou que l’autre veut y accéder ? N’appartient-il pas, si l’adhésion est multipartite de s’entendre et d’envoyer, par une action concertée de tous ceux qui le souhaitent un message fort d’espérance à l’humanité ?

Exemple : Qu’est-ce qui freine la mise en place T.V.I.S. sur les chips ou les sodas ou le beurre de cacahouètes? Nos aïeux n’en consommaient pas et ne s’en portaient pas plus mal, au contraire. Dés lors le consommateur, prenant par le biais de la nouvelle taxe conscience d’une réalité (diététique) sera libre (mais éclairé), de renoncer au « moins bon pour lui» ou d’adhérer à l’effort sociétal dont il aura d’ailleurs statistiquement plus l’occasion de bénéficier lors une survenue plus rapide qu’initialement et naturellement programmée d’un diabète et / ou d’une hypercholestérolémie et dans la plupart des cas d’une candidature à l’obésité physiologique.

Si on expliquait cela au peuple, qui s’élèverait encore contre les taxes comportementales proposées ? Le peuple, à défaut d’avoir eu un débat présentatif et explicatif convaincu, ne pourra adhérer à une telle évolution paradigmatique et civilisationnelle.


Alors, à qui est-ce de le faire ? A moi ? Seul ?






S’il vous plaiT


Si pour vous le respect a le même sens que pour moi, veuillez avoir l’amabilité de suivre au mieux mes souhaits suivants, même si certaines peuvent vous surprendre. Vous ne me devez rien, et si j’ai pu vous le laisser croire, c’est que j’y voyais quelques nécessités. Je vous demande cela comme un service et ne vous demande pas quelque garantie de fidélité à la parole donnée que serait une demande de serment,

Je tiens à vous préciser un point : Il se peut que certains d’entre vous (ou de vos proches confidents) aient été blessés de ce qu’ils pourraient considérer comme des reproches ou des tentatives de culpabilisation. Que ceux-ci sachent et/ou comprennent que le sentiment de saine culpabilité agit comme une sentinelle de l’esprit  au niveau de la prise de conscience pour qui a la chance d’en bénéficier. Que dés lors, il ne faut pas se morfondre sur son sort pour une faute que l’on aurait commis ou qu’on se reproche et dont on a pris connaissance, mais aller de l’avant et dépasser dans la dignité ce stade pour rebondir. Les deux principaux moyens en sont :
-La demande de pardon (effacement de la faute, guérison de l’esprit). : Les religions les ont mis en place pour le peuple des croyants, avec des règles de « rachat » propres à chaque religion. Dés lors qu’une personne ne croit pas, selon toute logique, le mea culpa doit être réalisée envers soi (reconnaissance d’une faute) et/ou aux personnes que l’on pense avoir blessé (ou déçu, ou …) mais dont il n’est pas forcément conscient (ce qui rend la tâche plus délicate car s’y rajoute la gestion éventuelle d’un « coming-out » et peut se rajouter la crainte de n’être pas compris et/ou pardonné , bien que cela permette la meilleure des cicatrisations et élève tant celui qui pardonne que celui qui est pardonné, mais il est parfois où la blessure est trop profonde, ou trop fraîche, pas assez avancée dans la cicatrisation de l’âme pour que cela puisse bien se faire), et/ou par des actes de « réparation » quand cela est possible (pour schématiser). Dés lors la  personne concernée repart plus élevée sur des bases ainsi, assainies.
-          -Reste la seconde possibilité ; l’oubli : Laisser le temps au temps pour espérer la cicatrisation (ce qui pose probablement d’autre problèmes liés à la prégnance éthérique (consciente, subconsciente) ante et post-mortem. (pour schématiser).

Rq : J’espère que personne ne verra dans ces propos métaphysiques, qui n’engagent que moi, un prétexte à leur ostracisme vis-à-vis des théories économiques que je propose ou vis-à-vis de ma personne. (Conformément aux Droits de l’Homme que vous défendez).

*  *  *

Peut-être êtes vous contrariés par la situation dans laquelle nous nous trouvons…moi aussi, …? En tout cas, moi je le suis à votre égard !  Mais il faut bien avancer…
Tôt ou tard le peuple français saura. Peut-être sera-t-il déçu, mais peut-être pas, car les fruits n’étaient pas forcément mûrs ?
            Ce jour-là, il vous sera demandé de témoigner. Fraternellement, je vous déconseille de fuir.
J’ai essayé de vous faire comprendre certaines choses ou de vous prévenir à ma façon.
Si j’ai subi, comment dire, de la discourtoisie de certains, je la leur pardonne.
…/…
Faites savoir discrètement à vos collaborateurs mécontents et/ou à vos adversaires (internes et/ou externes) qui s’aviseraient à vous faire des reproches excessifs, que je considère qu’il n’y a pas lieu de vous en faire, car, à votre place, il est plus que probable qu’ils en auraient fait autant si ce n’est pire, alors… qu’ils balaient devant leur porte avant de juger.
Certains comportements sont-ils anecdotiques ou symptomatiques voire globalement emblématiques d’un état de fait d’une profession ou est-ce un privilège que vous m’avez réservé ? Vous vous expliquerez si vous le souhaitez.

Quand on vous posera des questions sur l’auteur des Essais, dites la vérité à savoir, j’espère, que vous n’en savez rien.
Je vous serai éternellement reconnaissant de ne rien dévoiler de personnel à mon sujet, Inutile de se perdre en conjectures sur différentes choses (culture, âge, niveau social supposé…que vous auriez pu en déduire, ni adresse électronique, ni origine géographique des courriers, ni références musicales employées, référence à un écrit précédent …)) SVP.
Si vous avez eu la mauvaise curiosité de savoir, dites que vous n’êtes pas sensé le savoir. Merci .

Sinon le No Comment conviendra encore mieux, car l’essentiel n’est pas là.

(En espérant que vous ne vous serez pas répandu ou n’aurez pas gargouillé de ci de là sur mon identité).


Il eut peut-être mieux valu que vous fassiez le premier pas (tous unis eut été un idéal), mais peut-être pas puisque vous en avez décidé autrement, c’est vous qui vous qui choisissiez tant que vous avez eu la main ou tant que vous l’avez…

Si je me suis livré et me livre à vous, c’est que j’ai confiance en vous ; gardez ceci pour vous, comme nombre de détails de mes lettres qui ne sont destinés sauf exceptions et sauf extrême nécessité qu’à vous (si vous pouviez éviter les photocopies, ce serait certainement préférable). Par contre les Essais II, III,IV, vous pourrez les publier partiellement ou totalement, les droits d’auteur iront à la République ou à une association caritative, à vous de voir ; en tout cas, j’y renonce, vous m’autoriserez simplement à pouvoir les utiliser éventuellement.

Je vous autorise à préciser que plusieurs systèmes d’authentification existent, sans toutefois dévoiler lesquels (empreinte, pages colorées….et d’autres pour certains d’entre vous).

Je ne souhaite pas que vous fassiez référence aux textes et aux auteurs cités, ceux-ci ont été adressés à certains pour eux, s’ils devaient être adressés à un plus grand nombre, j’apprécierais, dans la mesure du meilleur possible, que cela le soit par mes soins ou avec mon consentement, de mon vivant du moins. Merci par avance.

J’ai choisi mes interlocuteurs à ma façon, et n’en déplaise à leurs détracteurs (internes ou externes), à moins que ce soit eux-mêmes qui me le demandent, je continuerai, s’il m’est prêté encore vie ainsi qu’à eux, à m’adresser à eux (par courrier électronique personnel de préférence, SVP, car il me sera peut-être de plus en plus difficile de communiquer autrement).

Sinon, veuillez considérer, par la présente que, comme le dit si bien Verlaine au vent mauvais, je suis  venu   vous    dire     que      je       m’en        vais…

Cordialement



NB : Lorsque vous reconnaîtrez le signe (ce ne sera pas difficile si vous ouvrez bien  les yeux et les oreilles), il conviendrait que vous en preniez rapidement connaissance dans son intégralité avant que de vous exprimer (si vous le souhaitez). Dés lors vous ferez appel à votre libre arbitre éventuellement éclairé par mes conseils que vous trouverez en filigrane dans mes écrits ( que pour des raisons qui vous sont propres et que je respecte vous avez peu suivi jusqu’à présent). Ces conseils, comme d’autres, ne peuvent être suivis que par votre adhésion, votre propre acceptation mue par votre entendement (cf l’essai « De l’usage du présent ») et de vos capacités à pouvoir les suivre (il est parfois où l’on est empêché ou contraint de faire ou de ne pas faire…), de votre imagination constructrice de mise en action, etc., etc. ;…


Commentaires actualisés à l’attention du peuple : Ecrit adressé communément à 8 responsables politiques partis français.           
L’extrême nécessité se faisant  jour, ce document est livré au peuple ce jour le 23/04/2012

Contexte historique : Envoi en parallèle d’une « Lettre ouverte au nouveau président des E.U.A. » à  7 ambassades et au directeur du F.MI. à la veille du premier G 20 ; l’étincelle est allumée !

Quelques interviews cachent mal l’émotion ressentie par quelques grands de ce monde, vers cette date là.

L’engagement de la présidence française contre les paradis fiscaux, la volonté de changement dans le capitalisme pour mieux récompenser l’effort et le travail, le non à l’échec et la spéculation,  en a dés lors surpris plus d’un … Ils n’ont compris le pourquoi et le comment qu’ensuite… Le discours de Toulon et autres auraient-il été aussi inspirés par quelqu’un d’en bas ?!