11/11/2008
Madame, (ou Monsieur selon),
Décryptage :
Ce qui est entre crochet ([…])est exclusif ou semi exclusif (par
affinité) ; les post-scriptum adressés à une tierce personne que celle de
l’en-tête de page est exclusif, le reste
des courriers pouvant l’être ou ne pas l’être ; les Essais et les
réflexions philosophiques sont communs.
L’utilisation
du vous peut signifier celui du vouvoiement et/ou celui de la 2ème
personne du pluriel, c’est selon…
Conseils
de lecture : C’est dense (synthétique) mais digeste…
Lisez tout d’en l’ordre, sans
discontinuer, que ce soit pour les passages agréables ou moins …
Mis à part l’Essai
« Rêvons ensemblE, » je vous rappelle que c’est du courrier
confidentiel.
La dernière page (donc à lire
en dernier) est importante…
Rêvons ensemblE
Veuillez trouver dans ces pages des sujets éclectiques
pouvant peut-être vous inspirer.
Vous
saurez trier les fruits de mes pensées réflexives. S’ils sont mauvais, oubliez
les. S’ils sont médiocres, vous n’aurez pas de mal à trouver mieux. S’ils sont
bons, amendez les. S’il en est ne serait-ce qu’un seul de providentiel…sachez le partager avec
tous ceux qui y adhèrent et qui le
souhaitent pour le(s) perfectionner et le(s) faire aboutir.
.
1
Concernant les délais de paiement entre entreprises ou entre l’Etat et des Entreprises, nombreux
sont ceux qui s’accordent à dire que les
délais excessifs de paiement constatés
peuvent nuire au bon fonctionnement des sociétés, à commencer par les TPE et
les PME. Cela est une réalité en dépit des lois qui existent, car les
fournisseurs n’osent pas faire de relances, confrontés qu’ils sont à la menace
de ne pas être reconduits lors d’ultérieures offres, surtout si celles-ci
constituent une partie importante de
leur chiffre d’affaire (C.A.)
Est-il permis d’imaginer un type d’organisme certifié (public, privé ou mixte
selon la culture de ceux qui le mettront en place)(les uns s’attacheront à éviter
le clientélisme et la corruption, les autres les favoritismes et les passes
droits) et dont le rôle serait de contrôler et éventuellement de récupérer les
montants dus par les « pots de fer » aux « pots de
terre » ?
Par
exemple, en contraignant les clients, sur des bases ébauchées ci-dessous, à
déclarer des montants seuils à cet organisme de contrôle afin que celui-ci
veille au bon règlement dans le temps des factures non litigieuses.
L’effet
seuil pourrait être de 1000€ HT par facture pour une société nouvelle ou au
C.A. < 50000€ HT ou bien serait de plus 5000€ HT de factures annuelles
cumulées pour la première catégorie (TPE). Ainsi plusieurs catégories
pourraient être proposées…
2 Concernant
l’ascenseur social en panne
Dans
le monde moderne actuel, force est de constater que d’une façon générale,
certaines valeurs comme celle de la volonté d’apprendre, la qualité du service
rendu à autrui, et le respect en général, sont méprisées aussi chez certains
des nouvelles générations, tantôt par défaut d’éducation, tantôt par manque de
repères, tantôt certes par une souffrance vécu et/ou ressentie, ou par manque
de visibilité au niveau professionnel.
En
effet, il me semble, que l’obtention de diplômes, outre le fait que dans
certains secteurs d’activité un diplôme soit indispensable, sont dévalorisés
par rapport au salaire minimum pour lequel nul diplôme n’est nécessaire.
De
nos jours, nombreux sont des jeunes qui
voient mal pourquoi faire des études ou réaliser une formation professionnelle,
surtout s’ils n’ont pas la maturité d’envisager par là leur avenir, prétextent
souvent le faible écart salarial entre personnes diplômées et le SMIC.
Exemple :
Si vous deviez, comme n’importe quel citoyen, conseiller à votre (petit)neveu de rentrer dans le
secteur de la boucherie. Quel diplôme lui faudrait-il pour espérer toucher x % de plus que le SMIC.
Quelle lisibilité peut-il espérer en tant que salarié d’une petite structure ou
d’une grande ?
Y
a-t-il pour chaque secteur d’activité (codes APE différents), des listes de
diplômes avec l’espoir d’objectifs de salaires ou bien faut-il chercher dans des conventions
collectives absconses un début de réponses ?
Est-il permis d’imaginer une meilleure visibilité dans la corrélation
diplômes/secteurs d’activité ? Tout en laissant dans certaines professions
la liberté à des non diplômés d’accéder à un emploi souhaité à un salaire
négocié avec le recruteur, quitte à valider les acquis professionnels et/ou passer des équivalences de diplômes (formation
continue) devenus plus gratifiants/secteur d’activité vis à vis de la grille
salariale et de la petite ristourne au niveau des charges sociales sur la
partie salariale qui suit.
Les
patrons s’y retrouveraient aussi par une meilleure motivation, une meilleure
compétence de leurs salariés.
Les
salariés y verraient là une meilleure reconnaissance de leurs efforts.
Pourrait
s’ajouter à cela la réflexion de l’essai III sur des quotas de compétence
requise pour certaines professions si cela ne constitue pas quelque chose de
trop lourd à gérer.
Enfin,
ceci permettrait une augmentation des salaires davantage « au
mérite ».
Est-il permis d’imaginer par ailleurs de moduler les charges sociales salariales concernant la formation
(professionnelle) qui deviendraient plus élevées pour les salariés moins
diplômés de telle sorte qu’en plus d’un
accès possible à une case de rémunération plus élevée, l’Etat
apporterait ainsi, certes modestement, sa contribution à l’avancée méritocratique
du citoyen dans la Société.
Est-il permis d’imaginer parallèlement, que l’augmentation des salaires se
fasse plus harmonieusement, car dans
certains cas, il peut être dommage de constater une paupérisation de la
classe moyenne généralement plus diplômée du fait d’une augmentation du seul
salaire minimum, la légitimité d’un diplôme reconnu à l’emploi occupé servant
alors à l’appartenance à une grille salariale indexée par rapport au salaire
minimum.
Rq :
Ceci est une réflexion probablement à mûrir, car une application trop brutale
pourrait être préjudiciable à la survie d’entreprises qui n’auraient pas eu le
temps de s’y adapter.
3 Le
problème de surendettement des ménages se retrouve dans les différentes
strates sociales, ce qui signifie que le manque d’argent des personnes
endettées est un critère nécessaire
mais pas exclusif (à la classification de surendettement). En effet, à budget
et situation familiale comparables, certains citoyens sont endettés, d’autres
sans forcément nager dans l’opulence, s’en sortent mieux.
A
cela plusieurs explications dont deux m’apparaissent importantes.
A/
Certains de nos concitoyens sont de « purs produit de consommation »,
c'est-à-dire qu’ils sont « victimes » d’une véritable addiction,
d’impulsions acheteuses souvent irrationnelles.
Est-il permis d’imaginer une meilleure détection et prise en charge de ce
problème, en regardant ce qui se fait à l’étranger pour mieux y remédier,
peut-être en s’appuyant sur des associations et leur savoir faire en la
matière?
Au
niveau du repérage, est-il permis
d’imaginer une déclaration obligatoire par les organismes de crédit à une entité centralisatrice (B.D.F .?) des
différents organismes de crédit qui s’y obligeraient selon des critères à
définir (comprenant bien sûr la commission sur le surendettement et d’autres
organes existants).
B/
Certains de nos concitoyens ne savent pas gérer un budget familial comme nos
anciens, souvent parce qu’on ne leur a tout simplement pas appris.
Est-il permis d’imaginer, dans le cadre de l’éducation nationale, dés la fin du
primaire, et de manière ludique et dépaysée si possible, à tenir une comptabilité basique familiale, avec une
colonne rentrée d’argent (crédit) et une colonne dépenses, sortie d’argent
(débit) dans des pages mensuelles.
Peut-être
même que l’éducation nationale pourrait offrir un tel cahier comptable à chaque
élève et lui expliquer que rares sont les gens qui réussissent socialement sans
tenir ainsi leurs comptes, ce qui, j’en suis convaincu, est relativement vrai,
et fera réfléchir, j’espère favorablement, nos bambins sur l’intérêt de ce
précepte.
Une
piqûre de rappel, sous forme de jeu de rôle par exemple, pourrait être réalisée
au collège où il pourrait être bon de les aviser de ce que signifie se porter
caution de quelqu’un.
Puis
en 2nde arriver à des cas simplifiés de comptabilité d’entreprises
ou d’artisans,…si vous l’estimez utile.
4 Les
élites politiques sont souvent considérées comme étant loin de certaines préoccupations
du peuple, et un décalage semble leur être reproché entre leurs intentions affichées
et leurs actes, (sachant cependant qu’à l’impossible nul n’est tenu), d’où probablement
sa méfiance à leur égard. La démocratie participative semble réduire cet écart,
encore faudrait-il qu’ils fassent part à l’opinion publique des solutions
intéressantes (mais pas que de leur point de vue) apportées aux problématiques
(sans forcément feindre d’ignorer ou d’isoler leurs auteurs quelquefois par
ailleurs), ainsi que de leurs critiques constructives et contre propositions
afin que l’opinion puisse être mieux éclairée, sans faux semblants (démagogie,
projet irrationnels, relevant plus du fantasme que de la réalité des contextes
économiques, sociaux, psychologiques…) afin que les prises de positions se
fassent démocratiquement ; le
peuple ainsi avisé désignera alors le candidat avec ses qualités et ses
défauts, l’estimant plus à même de diriger la communauté.
Est-il permis d’imaginer de faire mentir COLUCHE lorsque celui-ci affirmait (à
moins que ce ne soit de l’observation ? ) : »(La dictature,
c’est ferme ta gueule !) La démocratie c’est cause toujours ! »,
caricaturant en cela l’un des deux principaux écueils paradoxaux mais possibles
de quasiment toute démocratie (je ne prétends pas forcément qu’il le
soient, mais qu’il faut en prendre garde) :
Ainsi
le peuple observe-t-il, à différents niveaux de l’échelle politique (local ou
autre) et souvent sous différentes époques, que :
-
D’un côté, un élu
affairé qui en oublie de se mettre suffisamment à l’écoute des autres qui ressentent cela comme de
l’arrogance, bien qu’il ne puisse lui être globalement reproché d’appliquer ses
idées dans la mesure où il en a une vision claire puisqu’il a été légitimé par
le peuple pour cela.
-
Rq : Le
manque de concertation ou de respect de la démocratie à l’intérieur même des
partis est aussi souvent regrettable et navre souvent son dirigeant, la plupart
de ses partisans ainsi que ses adhérents ? Rq : Exceptés souvent les plus hargneux (fin de la
remarque).
-
Une opposition,
ou des partis non aux affaires, qui, mue parfois par une rancœur tenace et à
l’esprit de revanche ou en mal d’existentialité ne sachent que s’opposer et/ou
nuire à la mise en place d’une politique confiée à un élu du peuple, dénaturant
en cela l’esprit de la
Démocratie, Rq : Bien qu’il faille peut-être parfois
mettre en garde l’exécutif et être entendu sur certaines appréhensions
ressenties sur tel ou tel projet.
-
Par ailleurs, des
attaques pas toujours constructives ne sont pas uniquement l’apanage des gens qui
ne sont pas en charge des responsabilités d’une collectivité.
·
A moins que tout cela fasse partie d’un « jeu »
qui me dépasse.
-
De
ce point de vue là, il est parfois dommage sur des sujets importants (je sais,
ils le sont tous : H) de ne pas avoir plus souvent de débats Politiques
montrant au peuple que ni les uns ni les autres ne les oublient en dehors de
toute campagne, mettant en exergue leur capacité et leur désir de défendre des projets,
des perspectives pouvant être débattus.
A moins que ce ne soient les médias qui
s’attachent parfois davantage aux petites phrases qu’au débat de fond, privant
la population de sujets intéressants.
Rq :
Les rôles semblent interchangeables, les uns étant à une place donnée font souvent l’inverse de ce qu’ils auraient
souhaité que les autres fassent, et vice-versa ; l’agressivité, d’active
pouvant être commutée à passive selon les destins de chacun. De là à dire que
cela correspond à un schéma délétère préétabli afin d’accéder au pouvoir ou de
gouverner enseigné par certains auteurs comme MACHIAVEL qui décrit dans un
passage l’art de ne pas partager des informations stratégiques dans le but d’en
user de façon partisane, il n’y a qu’un pas… Mais cette époque est
partiellement révolue, (bien qu’il ne soit peut-être pas toujours souhaitable
qu’elle le soit totalement, pour exemple, trop de transparence peut parfois ne
pas sembler saine, n’est-ce pas ?).
L’autre
facteur de taille rentrant en jeu étant les intérêts partisans et les retombées
importantes dont il est certainement difficile de s’absoudre pour des Hommes
politiques.
5
Concernant les mesures à prendre par rapport à la crise, nombreuses ont été
vues et reprises dans les journaux et/ou par vous-même, telles que :
Refonte
du système de surveillance des grandes banques
Meilleure
évaluation des risques
Contrôle
des crédits revolving
Relever
et surtout faire respecter les exigences minimales d’accès aux crédits.
L’interdiction
de vendre des titres non détenus à découvert (pratique préférée des fonds
spéculatifs) en période de crise.
Diminuer
l’accoutumance à l’endettement et au crédit.
Normes
comptables à réviser et à harmoniser, déjà partiellement réalisé.
Gaspillage
consumériste érigé en système
La
cupidité effrénée d’une minorité dirigeante
Précarisation
des classes moyennes
Stopper
certaines dérégulations
Stocks
options à plafonner, peut-être introduire pour leurs calculs de nouveaux
critères liant, à périmètre constant, la prise en compte la variation des effectifs de la société, l’augmentation de
son chiffre d’affaire, l’augmentation des bénéfices, surtout du Revenu Brut
d’Exploitation (à périmètre constant probablement) .
Lutte contre les paradis fiscaux
Lutte contre la spéculation stérile
vis-à-vis du besoin des entreprises…
6
En plus des mesures qui doivent être prises sur proposition des Ministres qui
en ont la charge et des gens qui en ont compétence dans chaque parti, et qui
l’auront fait savoir, en plus de l’écoute des collectivités locales, concernant
la désertification médicale, partant
du principe qu’il est plus difficile d’apprécier quelqu’un, quelque chose ou
quelque lieu que l’on ne connaît pas, Est-il
permis d’imaginer de proposer un (dernier) stage en milieu rural aux
étudiants de médecine si c’est compatible avec leur emploi du temps de leur
cursus (dans les secteurs où leurs collègues déjà installés y consentiraient),
ou de façon optionnelle mais rémunéré, car je pense qu’un étudiant encore dans
les « paillettes » d’une ville universitaire qui lui auront fait
parfois délaissé sa campagne d’origine, pourrait apprécier la qualité de vie de
la campagne et qui sait, l’adopter !
:
7
De nombreux logements sont vacants et non accessibles pour une raison
respectable de propriété individuelle.
Est-il permis d’imaginer une taxe pour les logements non habités (pas pour les
résidences secondaires qui justifieraient de notes d’électricité, d’eau.. ou
qui seraient à la vente sans acquéreurs, souvent en dehors des métropoles où
les logements sont manquants). Cette taxe serait équivalente à la taxe foncière
ou à la taxe d’habitation la première année d’inoccupation, le double l’année
suivante, etc.
Il
faudra bien sûr veiller à quelques exceptions, car la loi est la loi, devenant
ainsi parfois injuste sans cela.
8
L’idée d’une régulation des marchés semble unanimement acquise, du mois dans la
classe politique raisonnable française voire internationale…on ne peut que s’en
féliciter !
La
conjonction de circonstances (les évènements) et de talents ( faisant référence
aux éminents Hommes politiques français qui sont aux commandes d’institutions
internationales (Union Européenne et FMI entre autres) n’est-elle pas l’
occasion inestimable de voir l’ensemble des bonne volontés se mettre au service
de leur soutien pour envisager le meilleur ?
Service après doN
Il
est d’actualité de fustiger le néo-libéralisme, son courtermisme, sa recherche
de la meilleure rentabilité, mu par sa rapacité présumée. Attention de ne pas
avoir une vision trop restrictive du problème...
Tel
industriel qui licencie (par wagons entiers parfois) pour délocaliser ou mettre
plus de machines automatisées ! S’est-il posé la question de la souffrance
engendrée chez les familles concernées ou ne verra-t-il que son
intérêt ? Mais peut-être est-il dans l’obligation de le faire, que
la survie de son entreprise en dépend? Souvenez-vous de cet industriel généreux
qui avait résisté de son mieux à la concurrence étrangère, une entreprise de
chaussures en LOZERE, me semble-t-il ? Il a tenu bon un certain temps mais
n’a pas pu résister à la fin tragique de son entreprise dans laquelle il était
apprécié par l’ensemble de ses salariés et s’est donné la mort. Rien n’est
simple. Mais à plusieurs, des solutions existeront.
A
une échelle différente, le consommateur (niveau micro-économique) qui préfère
aller chez le discount le plus proche ou acheter sur internet au meilleur prix
ce dont il a besoin ou ce dont il a envie, ne sera-t-il pas mu, à son échelle,
par une rapacité inconsciente en cherchant à faire systématiquement des
économies ?
S’est-il
posé la question de la souffrance subie sur un personnel surexploité tout le
long de la chaîne de production et de commercialisation (comment pourrait-il le
savoir d’ailleurs), ou ne verra-t-il que son intérêt ? Peut-être est-il
dans la nécessité de le faire, peut-être n’a-t-il plus le choix pour
survivre?
Le
soucis, c’est que l’Homme a perdu le sens du raisonnable, les causes peuvent en
être débattues, mais elles sont globalement liées à l’égoïsme, à l’hédonismes,
à l’orgueil ; et dés lors , dans ses choix, il favorise la facilité
(égoïsme) à l’effort (altruisme). Des solutions existent sans que cela doive
devenir un dilemme cornélien de l’esprit par une meilleure prise de conscience
de l’acte d’achat.
Si
tant de gens ne voient que leur intérêt alors qu’ils ont encore le choix de
consommer différemment, mais que (pour des raisons diverses qui feraient
l’objet d’une autre réflexion), ils « poussent » les prix à la
baisse, suivi en cela par les distributeurs (internet en tête), puis par les
producteurs, puis par des politiques qui voient par le bas la principale
solution à la souffrance populaire réelle et/ou ressentie…bilan, la masse
faisant (niveau macroéconomique), on assiste à une accélération du cercle
vicieux destructeur de bien-être social et d’emploi et d’Humanité.
Car
du microéconomique, le problème devient un jour macroéconomique.
Qui
s’est réellement posé la question de savoir qui a fait la poule, qui a fait
l’œuf ?
S’il
y a eu cette prise de conscience par quelques économistes, quelles sont leurs
solutions ?
Connaissez-vous
beaucoup de personnes qui ayant les moyens préfèrent payer à qualité comparable
un produit plus cher ?
Connaissez-vous
beaucoup de personnes qui ayant le choix moral préfèreront se priver ou
reporter l’achat d’un DVD ou de musique plutôt
que le graver, même si le copiage est devenu illégal entre temps, qui a
renoncé à la « banalisation de l’interdit moral » ?
Connaissez-vous
beaucoup de personnes qui ayant les moyens de la faire achèteront plus cher un
produit »bio » ou du matériel respectueux de la nature, qu’un produit
équivalent issu de l’hyperconsommation ?
Connaissez-vous
beaucoup de personnes qui ayant le choix moral d’enseigner à leurs enfants que
l’eau désaltère mieux que des boissons sucrées ? (Le but n’est pas ici de
transformer la population en ascètes : H). Nos anciens avaient cette
intuition, ou ce bon sens que le marché de consommation a su reléguer à une
notion de désuet, préférant imposer à coup de matraquage ses produits (ce dont
on comprend la logique économique par ailleurs).
Il
semble maintenant plus difficile, si bien évidemment elles vous agréent, de
créer de nouvelles taxes (TVIPS surtout) dans un contexte économique dégradé,
avec des difficultés liées au pouvoir d’achat. Cependant, ceci peut-il servir
de prétexte à l’immobilisme ? C’est vous qui voyez !
En
effet, la focalisation sur le pouvoir d’achat, qui nous est chère à tous,
n’est-elle pas en l’occurrence un piège dans lequel il ne faut pas
tomber d’une certaine façon?
C’est
entre autres choses le parallèle que j’aperçois, dans ce qu’avait pointé du
doigt un autodidacte nommé ROUSSEAU,
lui-même, dans son « Contrat sociaL » de 1762, en nous mettant en
garde de ne confondre la volonté
générale (issue de la raison un minimum dépassionnée) et la volonté de tous (somme des volontés
individuelles)? La voie du milieu se situe certainement entre la dualité citoyenneté - individualisme, et il convient
à ceux qui en ont la compétence et la charge d’en débattre, puis avisés par
différents sons de cloches, éclairés par des lumières venant d’angles
différents, de choisir la meilleure voie… (donc à vous !?).
Le
soucis du pouvoir d’achat pour la population est légitime s’il n’est pas
calculateur (consciemment ou inconsciemment), car demander un effort à
certaines personnes en souffrance semblerait cruel. Pourtant, la souffrance
n’est-elle pas quelque part un résultat d’efforts réfutés plus avant par des
responsables qui par embourgeoisement moral ( reposant sur leurs certitudes,
des habitudes…), qui par souci de plaire (démagogie), qui par ignorance, qui
par flemme (laxisme), qui pour moultes raisons plus ou moins avouables
n’auraient pas (ou mal) réalisé ce que l’on attendait d’elles ?
Ne
serait faire fi de la vertu du juste
effort, qui, quoiqu’on en pense, semble être une nécessaire réalité
inhérente à la condition humaine ?
Si c’est un scrupule excessif qui bloque la réalisation
d’effort à demander au peuple (que ce soit du côté pro-ou anti-gouvernemental),
c’est tout à leur honneur, certains pouvant craindre pour l’intérêt commun une
surcharge fiscale difficilement supportable en temps de crise. Mais… Tout
d’abord, les crises sont cycliques et passagères, et certaines craintes
doivent-elles obérer les perspectives d’évolution souhaitable pour les
populations ? Ensuite, en ce qui concerne les 3 T.V.I. , leur but étant aussi d’orienter le marché
vers une consommation plus vertueuse, cela pouvant se faire si des produits de
substitution existent à usage équivalent, pour un effort financier supportable
par le consommateur (qui peut parfois effectivement être pallié par un bonus
raisonnable), ne pensez-vous qu’ellepuisse
créer de nouveaux emplois ? Si le présent a quelque part pour vous une
valeur providentielle, pensez-vous que cela soit à un camp plutôt qu’à un autre
de le présenter au peuple, sous prétexte que l’un est au pouvoir et/ou que
l’autre veut y accéder ? N’appartient-il pas, si l’adhésion est
multipartite de s’entendre et d’envoyer, par une action concertée de tous ceux
qui le souhaitent un message fort d’espérance à l’humanité ?
Exemple :
Qu’est-ce qui freine la mise en place T.V.I.S. sur les chips ou les
sodas ou le beurre de cacahouètes? Nos aïeux n’en consommaient pas et ne
s’en portaient pas plus mal, au contraire. Dés lors le consommateur, prenant
par le biais de la nouvelle taxe conscience d’une réalité (diététique) sera libre (mais éclairé), de renoncer au
« moins bon pour lui» ou d’adhérer à l’effort sociétal dont il aura
d’ailleurs statistiquement plus l’occasion de bénéficier lors une survenue plus
rapide qu’initialement et naturellement programmée d’un diabète et / ou d’une
hypercholestérolémie et dans la plupart des cas d’une candidature à l’obésité
physiologique.
Si
on expliquait cela au peuple, qui s’élèverait encore contre les taxes
comportementales proposées ? Le peuple, à défaut d’avoir eu un débat
présentatif et explicatif convaincu, ne pourra adhérer à une telle évolution paradigmatique et civilisationnelle.
Alors, à qui est-ce de le faire ? A moi ? Seul ?
S’il vous plaiT
Si pour vous le
respect a le même sens que pour moi, veuillez avoir l’amabilité de suivre
au mieux mes souhaits suivants, même si certaines peuvent vous surprendre. Vous
ne me devez rien, et si j’ai pu vous le laisser croire, c’est que j’y voyais
quelques nécessités. Je vous demande cela comme un service et ne vous demande
pas quelque garantie de fidélité à la parole donnée que serait une demande de
serment,
Je tiens à vous préciser un point : Il se peut
que certains d’entre vous (ou de vos proches confidents) aient été blessés de
ce qu’ils pourraient considérer comme des reproches ou des tentatives de
culpabilisation. Que ceux-ci sachent et/ou comprennent que le sentiment de
saine culpabilité agit comme une sentinelle de l’esprit au niveau
de la prise de conscience pour qui a la chance d’en bénéficier. Que dés lors,
il ne faut pas se morfondre sur son sort pour une faute que l’on aurait commis
ou qu’on se reproche et dont on a pris connaissance, mais aller de l’avant et
dépasser dans la dignité ce stade pour rebondir. Les deux principaux moyens en
sont :
-La demande de pardon (effacement de la
faute, guérison de l’esprit). : Les religions les ont mis en place pour le
peuple des croyants, avec des règles de « rachat » propres à chaque
religion. Dés lors qu’une personne ne croit pas, selon toute logique, le mea
culpa doit être réalisée envers soi (reconnaissance d’une faute) et/ou aux
personnes que l’on pense avoir blessé (ou déçu, ou …) mais dont il n’est pas
forcément conscient (ce qui rend la tâche plus délicate car s’y rajoute la gestion
éventuelle d’un « coming-out » et peut se rajouter la crainte de
n’être pas compris et/ou pardonné , bien que cela permette la meilleure
des cicatrisations et élève tant celui qui pardonne que celui qui est pardonné,
mais il est parfois où la blessure est trop profonde, ou trop fraîche, pas
assez avancée dans la cicatrisation de l’âme pour que cela puisse bien se
faire), et/ou par des actes de « réparation » quand cela est
possible (pour schématiser). Dés lors la
personne concernée repart plus élevée sur des bases ainsi, assainies.
-
-Reste la seconde
possibilité ; l’oubli : Laisser le temps au temps pour espérer la
cicatrisation (ce qui pose probablement d’autre problèmes liés à la prégnance
éthérique (consciente, subconsciente) ante et post-mortem. (pour schématiser).
Rq :
J’espère que personne ne verra dans ces propos métaphysiques, qui n’engagent
que moi, un prétexte à leur ostracisme vis-à-vis des théories économiques que
je propose ou vis-à-vis de ma personne. (Conformément aux Droits de l’Homme que
vous défendez).
* * *
Peut-être
êtes vous contrariés par la situation dans laquelle nous nous trouvons…moi
aussi, …? En tout cas, moi je le suis à votre égard ! Mais il faut bien avancer…
Tôt ou tard le peuple français saura. Peut-être
sera-t-il déçu, mais peut-être pas, car les fruits n’étaient pas forcément
mûrs ?
Ce jour-là, il vous sera demandé de
témoigner. Fraternellement, je vous déconseille de fuir.
J’ai essayé de vous faire comprendre certaines choses
ou de vous prévenir à ma façon.
Si j’ai subi, comment dire, de la discourtoisie de
certains, je la leur pardonne.
…/…
Faites savoir discrètement
à vos collaborateurs mécontents et/ou à vos adversaires (internes et/ou
externes) qui s’aviseraient à vous faire des reproches excessifs, que je considère qu’il n’y a pas lieu de
vous en faire, car, à votre place, il est plus que probable qu’ils en auraient
fait autant si ce n’est pire, alors… qu’ils balaient devant leur porte avant de
juger.
Certains
comportements sont-ils anecdotiques ou symptomatiques voire globalement
emblématiques d’un état de fait d’une profession
ou est-ce un privilège que vous m’avez réservé ? Vous vous expliquerez si
vous le souhaitez.
Quand
on vous posera des questions sur l’auteur des Essais, dites la vérité à savoir,
j’espère, que vous n’en savez rien.
Je
vous serai éternellement reconnaissant de ne rien dévoiler de personnel à mon
sujet, Inutile de se perdre en conjectures sur différentes choses (culture,
âge, niveau social supposé…que vous auriez pu en déduire, ni adresse
électronique, ni origine géographique des courriers, ni références musicales
employées, référence à un écrit précédent …)) SVP.
Si
vous avez eu la mauvaise curiosité de savoir, dites que vous n’êtes pas sensé
le savoir. Merci .
Sinon
le No Comment conviendra encore
mieux, car l’essentiel n’est pas là.
(En
espérant que vous ne vous serez pas répandu ou n’aurez pas gargouillé de ci de
là sur mon identité).
Il eut peut-être mieux valu que vous fassiez le
premier pas (tous unis eut été un idéal), mais peut-être pas puisque vous en
avez décidé autrement, c’est vous qui vous qui choisissiez tant que vous avez
eu la main ou tant que vous l’avez…
Si je me suis livré et me livre à vous, c’est que j’ai
confiance en vous ; gardez ceci pour vous, comme nombre de détails de mes
lettres qui ne sont destinés sauf exceptions et sauf extrême nécessité qu’à
vous (si vous pouviez éviter les photocopies, ce serait certainement préférable).
Par contre les Essais II, III,IV, vous pourrez les publier partiellement ou
totalement, les droits d’auteur iront à la République ou à une
association caritative, à vous de voir ; en tout cas, j’y renonce, vous
m’autoriserez simplement à pouvoir les utiliser éventuellement.
Je
vous autorise à préciser que plusieurs systèmes d’authentification existent,
sans toutefois dévoiler lesquels (empreinte, pages colorées….et d’autres pour
certains d’entre vous).
Je ne souhaite pas que vous fassiez référence aux
textes et aux auteurs cités, ceux-ci ont été adressés à certains pour eux,
s’ils devaient être adressés à un plus grand nombre, j’apprécierais, dans la
mesure du meilleur possible, que cela le soit par mes soins ou avec mon
consentement, de mon vivant du moins. Merci par avance.
J’ai choisi mes interlocuteurs à ma façon, et n’en
déplaise à leurs détracteurs (internes ou externes), à moins que ce soit
eux-mêmes qui me le demandent, je continuerai, s’il m’est prêté encore vie
ainsi qu’à eux, à m’adresser à eux (par courrier électronique personnel de
préférence, SVP, car il me sera peut-être de plus en plus difficile de
communiquer autrement).
Sinon,
veuillez considérer, par la présente que, comme le dit si bien Verlaine au vent
mauvais, je suis venu vous
dire que je
m’en vais…
Cordialement
NB : Lorsque vous reconnaîtrez le signe (ce ne sera pas
difficile si vous ouvrez bien les yeux
et les oreilles), il conviendrait que vous en preniez rapidement connaissance dans
son intégralité avant que de vous exprimer (si vous le souhaitez). Dés lors
vous ferez appel à votre libre arbitre éventuellement éclairé par mes conseils
que vous trouverez en filigrane dans mes écrits ( que pour des raisons qui vous
sont propres et que je respecte vous avez peu suivi jusqu’à présent). Ces
conseils, comme d’autres, ne peuvent être suivis que par votre adhésion, votre
propre acceptation mue par votre
entendement (cf l’essai « De l’usage du présent ») et de vos
capacités à pouvoir les suivre (il est parfois où l’on est empêché ou contraint
de faire ou de ne pas faire…), de votre imagination constructrice de mise en
action, etc., etc. ;…
Commentaires actualisés à l’attention du peuple : Ecrit adressé communément
à 8 responsables politiques partis français.
L’extrême nécessité se faisant
jour, ce document est livré au peuple ce
jour le 23/04/2012
Contexte historique : Envoi en parallèle d’une « Lettre ouverte au
nouveau président des E.U.A. » à 7
ambassades et au directeur du F.MI. à la veille du premier G 20 ;
l’étincelle est allumée !
Quelques
interviews cachent mal l’émotion ressentie par quelques grands de ce monde,
vers cette date là.
L’engagement
de la présidence française contre les paradis fiscaux, la volonté de changement
dans le capitalisme pour mieux récompenser l’effort et le travail, le non à
l’échec et la spéculation, en a dés lors
surpris plus d’un … Ils n’ont compris le pourquoi et le comment qu’ensuite… Le
discours de Toulon et autres auraient-il été aussi inspirés par quelqu’un d’en
bas ?!