mardi 24 avril 2012

Lettre du 25/07/2009 (2)


25/07/2009

Essai 8

Concernant des débats ouvertS

I sur une fiscalité tenant mieux compte de l’emploI
Un idéal serait peut-être, pour mieux valoriser l’emploi (et la qualification, mais c’est plus compliqué), de taxer les sociétés sur le C.A. mais en prenant en compte davantage la masse salariale (et en particulier valoriser l’adéquation des diplômes requis), de sorte que les sociétés salarialement « vertueuses » soient plus allégées en taxes.

C’est déjà un peu le cas avec les derniers aménagements de la loi des finances qui semblent intéressants et réalistes, traitant de la distribution de bénéfices par intéressement et/ou participation pour les salariés des sociétés de moins de 50 salariés, même si l’on peut difficilement éviter des jeux d’écriture de gestion visant à diminuer artificiellement le bénéfice d’une société pour éviter de le partager avec ses salariés. (Cela s’appelle « la technique de lissage des crêtes » me semble-t-il, bien connue des comptables, dans le cadre de sociétés imbriquées ou filialisées, faisant gonfler artificiellement le bénéfice d’autres sociétés où il y a peu ou pas de salariés, au plus grand bénéfice du ou des actionnaires de ces dernières, même si elle sont sur un territoire français non exonéré d’I.S. à titre divers et variés).
Rq : A ce sujet là, suffit-il toujours de monter une boite aux lettres en zone franche pour bénéficier d’I.S avantageux, même si l’on ne joue pas le jeu d’emplois locaux ?

Auquel cas, les premières étapes seraient aussi du domaine des nouveaux députés européens en commençant par chercher et trouver un consensus concret d’une accélération de l’harmonisation fiscale et sociale (charges et droit du travail) mais par seulement vu sous l’angle du libéralisme trop poussé d’un passé récent, mais sous celui d’un modèle européen qu’il reste à définir ; sachant que la singularité n’est pas l’uniformité, et donc des considérations d’us et coutumes nationales  ne seront pas forcément toutes à rejeter ; il faudra probablement chercher et trouver la voie du milieu.


Le but n’est pas de faire une politique plus qu’une autre, mais il se pourrait que trop de social tue le social, que trop de libéralisme tue le libéralisme. (Même sans corruption et/ou prises illégales d’intérêts, d’A.B.S. licites ou illicites).
Dans cet esprit, la répartition nouvelle des bénéfices n’a pas pour but non plus de faire de quelques salariés privilégiés les nantis du nouveau monde, et parmi les aménagements, sans doute faudra-t-il prévoir des plafonds des nouveaux intéressements par rapport aux nombres d’heures travaillées et au salaire fixe et/ou variable perçu.
…/…
Par exemple, le cas cité de la Société Chèque Restaurant semble intéressant, mais il est à relativiser, déjà parce que cette société est sur un marché de niche peu concurrentiel et nécessite peu d’investissements, et s’il est confirmé que chaque salarié touche dans les 30000 Euros annuels de réversion de bénéfices, tant mieux pour eux, mais cela me semble excessif et risque de leur conférer dés lors davantage une mentalité d’actionnaire peu enclin à augmenter le nombre d’employés, qu’à celui de simples salariés disposé à la recrue de nouveaux camarades. Peut-être y a-t-il là aussi une voie du milieu.


B Nouvelle T.P.

Serait-il possible, à cet égard aussi, d’établir une N.T.P. par tranches de  C.A./ masse salariale (qualifiée/secteur d’activité éventuellement), calculée pour chaque entreprise ou par comptabilité analytique pour chaque établissement de l’entreprise. De sorte que par exemple, si un établissement génère un C.A. avec une masse salariale (qualifiée) correspondant à 30 % de son C.A., elle puisse payer une N.T.P. supérieure à un établissement dont la masse salariale correspond à 50 % du C.A.

En prenant l’exemple d’une commune qui compte pour son budget prévisionnel  sur la T.P. d’un champ d’éolienne ou d’un champ de panneaux solaires qui, après montage génère peu ou pas d’emplois, la N.T.P. pourrait être semblable à l’ancienne. Si une autre mairie accueille une entreprise à fort coefficient de Main d’œuvre, peut-être saura-t-elle se satisfaire d’un T.P. moindre vis-à-vis de l’ancienne T.P.?

Peut-être si cela n’est pas trop compliqué, pourrait-on prendre en compte l’activité des dites sociétés ou établissements, de les catégoriser, comme je l’ai lu dans un journal récemment (3 à5 catégories d’établissements étaient suggérées).
Sachant que les URSAFF collectent les charges par département d’un côté, qu’une société peut mettre en place une comptabilité analytique de l’autre, le rapport pourrait éventuellement se faire, sauf exceptions, par départements.



II DEFICIT DE LA SECURITE SOCIALE
Rq : Je suis conscient que ce que je vais avancer ici risque d’en décevoir plus d’un, et pourrait même paraître injuste (parfois même à juste titre), qu’un certain angélisme existe et qu’une certaine bien-pensance réfutera mon postulat de départ, peut-être même parmi vous : Soit. J’accepterai leurs critiques et les trouverai d’autant plus constructives qu’ils y opposeront des rentrées nouvelles viables et pérennes ainsi qu’ une capacité à gérer avérée autre que celle basée sur l’endettement des générations futures.
Comprenez que sans chercher à déplaire, mon souci n’est pas de plaire, mais  d’être le plus « juste » possible (sachant aussi que la notion de juste est relative et parfois impermanente…)!

Postulat de départ : J’ai observé qu’en général, sauf à de nobles exceptions de probité prés, la majorité des  individus de notre société moderne a la fâcheuse tendance à dépenser plus négligemment l’argent d’une communauté que le sien propre.
J’en veux pour exemple certains élus qui auraient tôt fait de faire faire des travaux domestiques par des employés de la fonction publique, de faire libeller certaines factures à l’attention de l’administration dont ils dépendent, y compris pour des besoins strictement personnels, (je fais ici allusion à certains élus anglais, rassurez-vous ; H), d’aller au restaurant en groupe et de forcer la main aux restaurateurs…pour se faire inviter.
Ou bien à certains dirigeants qui feraient passer des factures personnelles en professionnelles, ou même certains salariés qui tireraient sur la corde des largesses de leur entreprises à certaines occasions, etc…
Ce ne sont pas les exemples qui manquent, vous n’avez qu’à lire les journaux ou tendre l’oreille, il semblerait que cela fasse partie des mauvais penchants de la nature humaine.
Et bien figurez-vous que pour l’homme de la rue, c’est un peu pareil ! En général, l’homme regarde moins à la dépense quand il n’est pas, ou ne se sent pas concerné !
Face à cette désolante manie, à défaut d’envisager des mesures inenvisageables,  il m’est apparu opportun de sensibiliser chaque citoyen à ses propres dépenses de santé.
Ainsi, qu’une participation soit demandée à tout un chacun à hauteur de 10% des frais engendrés, et que cela ne soit pris en charge ni par la Sécurité Sociale, ni par les mutuelles de santé, ni par les professionnels de santé.
Bien sûr, un plafond est envisageable par acte ou par boite de médicament nécessaire et particulièrement coûteuse, et une participation moindre (5 % mais pas annulée) pour les ALD, AME, CMU ou personnes légèrement handicapées). L’exemption pourrait porter sur les moins de 12 ans, les handicapés… par exemple.
Bien sûr un fond d’aide pourrait être mis en place pour les plus nécessiteux dont les demandes seraient étudiées sur dossier, mais sur le mode non étatique (association, œuvre caritative…).
Cette mesure sensibiliserait les citoyens français aux montant des soins de santé, ce dont ils n’ont, sauf exception, globalement pas conscience à tel point que la gabegie de ce peuple gâté (trop selon certains qui ont eu la malchance de voir comment ça se passe dans presque tous les autres pays) atteindrait, selon certains, des sommes faramineuses du seul fait de l’incivisme passif, ne parlons même pas des fraudes.
J’évalue l’économie (qui ne se ferait pas forcément sur le dos de l’état de santé de nos citoyens, car comme des psychologues ou des psychiatres pourraient vous l’expliquer, il y aurait une meilleure adhésion aux traitements médicaux de la part des citoyens alors davantage concernés par l’efficience de la thérapie mise en œuvre).
J’évalue l’économie de cette mesure à 10% du chiffre de la branche maladie.





Idées nouvelleS

 CREATION DE PAPYLANDS
Nombreux sont les retraités qui aimeraient avoir leur chez-soi avec un lopin de terre à cultiver et des services municipaux à l’écoute de leurs besoins (salles de bridge, terrains de pétanque….). Ces opportunités sont rares et hors de prix, notamment dans le sud de la France.
Nombreuses sont les municipalités désaffectées suite à l’étiolage du tissu industriel qui a fait leur heure de gloire (expl : Au nord, il y avait les corons…).

…Vous avez déjà fait le rapprochement !


Cordialement.


                                                                                                                      P-A

PS : Merci pour le respect le plus total de mon  anonymat.


Commentaires actualisés à l’attention du peuple : Courrier adressé communément à 8 responsables de partis politiques français. Toujours autant de réponses explicites.